Découvrir la Sarco Capsule, quand high-tech rime avec euthanasie

C’est le docteur Philip Nitschke, un australien, qui est à l’origine du projet de « suicide assisté 2.0 ». Ce projet pour le moins surprenant consiste en une capsule permettant aux gens en souffrance physique et/ou morale de partir en douceur. En effet, la mise au point d’un tel procédé a suivi, à la semaine près, une loi légalisant l’euthanasie dans l’état de Victoria en Australie. Un dispositif qui vaut le surnom de « Mr Death » au docteur Nitschke.

L’australien diplômé de l’école de médecine s’est tout de suite tourné vers le sujet de l’euthanasie. Inspiré par le travail du docteur Kevorkian (plus célèbre promoteur de l’euthanasie aux USA). Il a alors fondé en 1997 Exit International, organisme à but non lucratif œuvrant à la légalisation de l’euthanasie.

Quelques années plus tard, il publiait le Peaceful Pill Handbook destiné aux personnes âgées et aux personnes souffrant d’une maladie mortelle incurable enseignant les moyens efficaces de partir en douceur.

Sa dernière invention intitulée « Sarco capsule » consiste en une machine dans laquelle la personne s’allonge pour être finalement euthanasiée. Le dispositif au design futuriste s’apparente à une véritable capsule interstellaire, afin de rompre les codes traditionnels d’euthanasie associée à un drame. De plus, le docteur à l’origine du projet a fixé un « âge minimum » pour l’usage de la machine : 50 ans.

Son fonctionnement est le suivant : une fois la personne qui souhaite être euthanasiée (après avoir passé un sondage en ligne évaluant sa santé mentale) installée dans la capsule, cette dernière se remplit d’azote liquide et ramène alors le niveau d’oxygène à 5%. La personne installée dans la capsule s’évanouit en moins d’une minute (comme après quelques verres d’alcool, à titre de comparaison) et ne ressent aucun symptôme d’asphyxie. Quelques minutes plus tard, la personne décède en douceur. Il s’agit ainsi d’une mort douce et totalement indolore.

Fait qu’il est important de souligner, la personne peut décider de changer d’avis à tout moment, même une fois dans la capsule, avant que ne se déclenche le processus.