2 choses à savoir sur les comptables publics

Les comptables publics ne sont pas les acteurs de la fonction publique les plus connus du commun des mortels. Pourtant, ils sont un rouage central et indispensable au bon fonctionnement de nos institution. Dans cet article, nous vous proposons un portrait de ce métier méconnu et une présentation de deux caractéristiques étonnantes qui n’existent nulle part ailleurs dans la fonction publique.

Qu’est-ce qu’un comptable public ?

Le comptable public a un nom assez équivoque. Il est en charge du suivi et de la gestion de flux et d’opérations comptables pour le compte d’instructions publiques. Il est généralement rattaché au ministère des finances et en particulier à la Direction générale des Finances Publiques ou la Direction générales des Douanes et Droits indirects.

Lorsqu’il travaille pour un lycée ou un collège, il est rattaché à l’Education Nationale.

Il intervient pour le compte d’établissement publics. Sa mission est de suivre les opérations comptables (recettes, dépenses) pour ces organismes.

Ils ne peuvent pas donner d’ordre de paiement

Une première spécificité de fonctionnaire est qu’il ne peut pas lui-même décider des actes de paiement et de recette. Seule une personne tierce peut acter ces décisions. Le comptable doit ensuite vérifier l’état des comptes et la nature de l’opération qu’il doit effectuer. Ainsi, en cas de défaillance, il peut remonter une alerte et l’opération est entièrement vérifiée avant d’être exécutée.

Ce principe c’est celui de la séparation ordonnateur-comptable. Ce cloisonnement des pouvoirs et des responsabilités a deux objectifs.

Tout d’abord, cela permet de vérifier doublement les mouvements qui sont réalisés avec de l’argent public et éviter ainsi les erreurs.

Ensuite, c’est aussi une question de probité. En mettant deux personnes au contrôle de chaque opération, on réduit le risque d’être confronté à des situations d’influence et de détournement de fonds.

Ils sont personnellement responsables des erreurs de caisse qu’ils commettent

Deuxième caractéristique du comptable public : il est personnellement et pécuniairement responsable des erreurs qu’il pourrait être amené à commettre. En d’autres termes, si le comptable public se trompe d’une ligne et vire 10 fois trop d’argent, l’Etat lui réclamera la différence, sur ses fonds propres.

Cela peut mettre le comptable public dans des situations financières inextricables, les sommes en jeu pouvant très facilement atteindre plusieurs millions.

Là encore, ce mécanisme a un but bien précis : celui d’assurer une excellente probité de la part de cet agent. Le comptable public, de part cette responsabilité individuelle devient le garant de la qualité des finances publiques.

La nécessité d’une assurance

Il n’est pas rare qu’au court d’une carrière, une ou deux erreurs de caisse soient commises. Les comptables publics restent des humains. Pour éviter de se retrouver ruiner, ils souscrivent à des assurances spécifiques, pensées pour cette situation comme https://www.amf-sam.fr/ par eemple.

Ces assurances prennent en charge les frais que le comptable public doit rembourser en cas d’erreur de caisse. Ainsi, grâce à une cotisation versée régulièrement, il est garanti de ne jamais se retrouver ruiné à cause de ce principe de responsabilité personnelle et pécuniaire.

Ces services d’assurance permettent de trouver un équilibre dans l’exerce de cette fonction.