Délocalisation et externalisation : deux concepts commerciaux différents

Souvent, lorsqu’on parle d’externalisation, on fait immédiatement référence à la délocalisation. Or, ce sont deux concepts différents. Pour éviter d’embaucher des salariés supplémentaires et pour économiser de l’argent, les entreprises ont décidé d’adopter la stratégie d’externalisation. Ce processus consiste à confier les activités secondaires à des prestataires externes. Cependant, les entreprises maintiennent en interne leurs activités principales.

Ce n’est que plus tard que le concept de la délocalisation voit le jour. Il s’agit de transférer une partie ou la totalité d’une activité vers un pays où le coût salarial est nettement plus bas. De ce fait, la délocalisation et l’externalisation sont deux pratiques bien distinctes. Toutefois, elles peuvent être utilisées dans un même contexte. De plus, l’une comme l’autre séduit de plus en plus les entreprises occidentales.

De ce fait, avant de procéder à une stratégie de délocalisation ou d’externalisation, il convient de connaître en détails la signification de ces deux notions.

Délocalisation d’entreprise ou offshoring

Dans un marché en perpétuelle évolution, les entreprises veulent toujours produire plus et dépenser moins. C’est dans cette optique qu’elles ont décidé de déplacer leurs activités d’un point géographique à un autre. Cette stratégie est appelée délocalisation ou offshoring. En effet, les coûts d’exploitation sont moins chers dans les pays offshores tels que Madagascar ou l’île Maurice.

De plus, ces pays constituent un vivier de talents mondial. Ainsi, il est facile de trouver du personnel qualifié avec la même compétence et le même niveau que celui des entreprises de l’Ouest. C’est pourquoi, il est plus intéressant de créer une société à Madagascar par exemple et d’embaucher la main d’œuvre locale. En outre, la délocalisation permet d’économiser et de maximiser les profits.

Externalisation de services ou outsourcing

L’externalisation de services, également appelée outsourcing en anglais consiste à sous-traiter une activité à une entreprise tierce. Cette stratégie d’entreprise implique deux acteurs : le donneur d’ordre et l’exécutant. Chaque partie doit respecter les obligations respectives. D’un côté, le donneur d’ordre achète une prestation tarifée. D’un autre côté, l’exécutant réalise les missions qui lui sont confiées.

La collaboration entre ces deux entités aboutit à une signature de contrat. Ce document est appelé contrat d’externalisation. Par ailleurs, une entreprise peut sous-traiter une activité vers un pays étranger, notamment un pays en développement. Dans ce cas, on parle d’externalisation offshore. Cette pratique n’est pas obligatoire, mais elle séduit de plus en plus les entreprises occidentales.

Délocalisation et externalisation : d’autres points à soulever

Force est de constater que la délocalisation et l’externalisation a pour but de réaliser des économies en termes de coûts. Auparavant, la délocalisation concernait uniquement la fabrication de biens et de produits. C’est le cas des usines de fabrication délocalisées dans les pays du tiers-monde. Aujourd’hui, les entreprises transfèrent également la production de services comme les centres d’appels offshore.

Chaque stratégie comporte également des risques. L’externalisation offshore peut entraîner une perte de contrôle du service externalisé. Tandis que la délocalisation peut être un échec à cause de la différence culturelle et le risque géopolitique. De ce fait, la solution est de choisir une destination où la main d’œuvre n’a aucune difficulté au niveau de la langue.

En bref, toutes les entreprises ont le potentiel d’utiliser ces deux stratégies. Pour une délocalisation à Madagascar ou une externalisation de services, vous pouvez obtenir des conseils et s’appuyer sur l’aide d’Activ Solutions.