Test OBD, votre voiture peut être arrêtée si vous échouez lors de la révision

La lecture des indicateurs de votre voiture par l’intermédiaire de l’OBD est obligatoire dans tous les contrôles techniques depuis le 10 septembre. Une erreur de lecture et quatre erreurs prédéterminées entraîneront la suspension du véhicule.

Passage au contrôle technique et utilisation du logiciel OBD

  • Depuis le lundi 10 septembre, toutes les garages et centre de réparation doivent lire le système de traitement du gaz à l’aide de l’OBD.
  • Ce port de connexion est porté par toutes les voitures Euro V et VI fabriquées à partir de 2006.
  • Le relevé E-OBD est ajouté à l’essai d’émissions et une défaillance de ce dernier entraîne une interdiction de conduire le véhicule.

C’est le lundi 10 septembre que de nouvelles mesures sont rentrées en vigueur pour compléter les 10 changements effectuer lors du passage au contrôle technique. Depuis le mois de mai, des stations dans toute la France adaptent et testent les modules de lecture des tableaux de distribution via le port de connexion OBD.

Toutes les voitures fabriquées depuis 2006, c’est-à-dire Euro V et Euro VI, sont équipées de ce connecteur qui donne accès à l’unité de commande du moteur des voitures diesel et à essence. Maintenant, quand les véhicules passent la révision, un technicien se connectera à l’OBD grâce à l’adaptateur OBDclick de la voiture un ordinateur spécialisé.

L’analyse de l’OBD sera effectuée immédiatement avant le test des rejets d’émissions habituel. Il sera également testé tous les éléments du système de traitement des gaz de la voiture.

Dans le manuel de procédure d’inspection des garages automobiles qui entre en vigueur le 10 septembre, quatre défauts de lecture de l’OBD peuvent conduire à une inspection négative, bien qu’il en existe un autre : que la connexion elle-même ne soit pas accessible ou non opérationnelle. En d’autres termes, s’ils ne peuvent pas lire l’OBD, la voiture ne passera pas le contrôle.

Dans ces cas, le véhicule sera rejeté et ne sera pas soumis au test de gaz. Ces derniers mois, les stations ont testé des solutions techniques pour s’assurer qu’il n’y a pas d’erreurs de lecture attribuables à leur équipement, ce qui peut parfois se produire avec des modules de diagnostic connectés par OBD.

L’AECA, l’association patronale des stations-service, a averti au début de l’année que l’incorporation de cette technologie et du processus ajouté aux lignes qu’elle implique entraînerait une augmentation des tarifs des garagistes. Cependant, comme le souligne Romain Vancappel: « Dans la plupart des centres de révisions autonomes, les prix des contrôles techniques sont réglementés d’une manière ou d’une autre, donc ils ne dépendent pas vraiment de nous et dans notre cas spécifique, nous ne les avons pas augmentés ».

Qu’est-ce qui amènerait à une suspension de son véhicule ?

Dans le manuel, l’erreur de lecture est spécifiée comme un défaut très grave, bien qu’interrogé sur la fréquence possible de ce problème, Romain Vancappel précise : « c’est un défaut grave que l’erreur de lecture de l’unité centrale ou est inaccessible. Cependant, depuis juillet, nous faisons des tests, nous en avons fait environ 2 000 et il n’y a eu que deux ou trois cas de problèmes de connexion avec l’OBD. D’autre part, il n’y a pas d’équipement sur le marché qui puisse montrer d’où vient une erreur de lecture.

Cependant, tout élément du système de traitement du gaz qui n’est pas opérationnel ou qui ne fonctionne pas correctement peuvent donner une mauvaise lecture dans le diagnostic ITV. Il y a des conducteurs qui, peut-être sans le savoir, conduisent des véhicules où la soupape de recyclage des gaz d’échappement est désactivée ou encore quand le monolithe céramique du filtre à particules diesel s’est pratiquement désintégré. Toute défaillance de ce type dans le système de traitement du gaz entraînera la suspension du véhicule.

Par conséquent, depuis septembre dernier, la lecture de l’OBD dans les garages automobiles sera effectuée comme premier test. De cette façon, les défauts qui affectent directement l’impact environnemental des voitures particulières commencent à partir de cette date à être contrôlés lors de l’entretien annuel.

En tout cas, comme le souligne Eric Terefenko, « les véhicules bien entretenus n’ont pas besoin d’avoir des problèmes pour réussir cet essai avec lequel, à l’avenir, les systèmes de sécurité active et passive à commande électronique pourront également être inspectés ».