L’impression 3D : une innovation dans la conception d’un prototype
Le secteur de l’automobile ou aérospatial requiert l’utilisation de composants spécifiques. La conception de ces produits nécessite le recours à des techniques performantes, comme la fabrication additive. Celle-ci s’oppose à la fabrication soustractive qui est un procédé dont l’objectif consiste à enlever de la matière afin d’obtenir la forme souhaitée. La technique additive permet de réaliser des pièces en 3D construites par ajout de couches successives de matière.
L’impression 3D : c’est quoi exactement ?
Il s’agit avant tout d’une méthode utilisée pour la production de prototypes rapides, mais pas que. Elle permet de réaliser efficacement des composants et d’en créer de nouveaux, c’est-à-dire des pièces innovantes non réalisables auparavant. Les tendances du monde de l’impression 3D sont de plus en plus accessibles à l’heure actuelle. Ce processus de production fait, en effet, tellement parler de lui alors qu’il existe déjà depuis les années 1970. En clair, l’impression en 3 dimensions date de plusieurs décennies. De nombreuses entreprises ont développé des compétences de haut niveau pour rendre la technique plus pertinente dans la vie de tous les jours.
L’imprimante 3d est le matériel utilisé pour concevoir une pièce et la produire dans le réel. Pour garantir un rendu de qualité, certains fabricants se servent d’une application dédiée installée sur un ordinateur. Il suffit alors de dessiner l’objet que l’on souhaite obtenir. Avec cet équipement innovant, on peut effectuer le modelage par dépôt de matière en fusion, par exemple. Une telle imprimante va donner un résultat précis et net des pièces à concevoir. Elle embarque un écran tactile, un système de filtration et un plateau magnétique. À noter qu’il existe de nombreuses méthodes d’impression dans le domaine du 3D. Tout dépend des machines employées et du prototype à réaliser.
Quels sont les domaines d’application de ce type de procédé ?
Il faut savoir que les applications de l’impression 3D sont illimitées. Elle est notamment utilisée dans le cadre d’une visualisation et d’une validation expérimentale de la conception d’un prototype. On peut aussi s’en servir pour fabriquer de l’outillage industriel. Ce procédé intervient de même dans la fabrication de pièces hautement personnalisées pour les clients. À l’heure actuelle, certaines applications sont en cours de développement. On peut citer, entre autres, la conception d’organes et de tissus humains, la confection de vêtements et la construction de bâtisses architecturales. Le recours à cette méthode dans le domaine de l’aéronautique et spatial est de plus en plus pertinent.
Le gain de complexité qu’offrent les géométries des objets permet, en effet, d’obtenir des modèles légers. Ce qui est intéressant pour réduire la consommation énergétique. Ce processus va de même permettre de consolider les assemblages en limitant le nombre des composants. Cette technologie apporte également des atouts importants pour le travail de matériaux de haute qualité, et dont le coût est relativement onéreux. Les matériaux, comme l’Inconel 718, sont traditionnellement difficiles à usiner pour la conception de formes complexes. Et donc, cela entraîne automatiquement des pertes importantes de matières. La fabrication additive produit moins de déchets, mais aussi, elle va favoriser l’innovation technologique.