Comment à la crise a impacté l’écosystème des start-up Françaises

L’actualité des start-ups, Qu’elles soient mondiales ou Françaises, est marquée par la crise sanitaire sans précédent qu’elles traversent. Bien qu’elles aient les épaules moins solides financièrement, elles ont des structures plus souples, qui peuvent s’adapter plus facilement aux changements environnementaux, et géopolitiques.

Une actualité des start-ups marquée par une baisse d’activité

Alors que les prévisions de croissance étaient de 123% avant la crise, celles-ci sont tombées à seulement 40% une fois celle-ci traversée. Parmi les dirigeants de start-ups interrogés, ils sont seulement 6% à prévoir une croissance de leur activité, et 12% prévoient une stabilité. Malgré tout, c’est le pessimisme qui domine, avec un taux général de baisse d’activité prévu à 82%.

Soulignons, dans l’actualité des start-ups, leur capacité phénoménale d’adaptation. Elles sont en effet 77% à avoir adapté leurs produits et services pour lutter aux mieux contre la crise actuelle. De nombreuses jeunes pousses fabriquant initialement des produits textiles se sont mises à produire des masques pour satisfaire la pénurie liée à la demande générale.

L’ingéniosité mise en œuvre par les start-ups  est donc sans précédent. Elles ont su aussi mettre un frein au niveau financier, en gelant les embauches (46%) d’entre elles. La majorité des  start-ups ayant effectué des levées de fonds (58%) ont recouru au chômage partiel pour 44% d’entre elles.

70% des jeunes pousses interrogées vont également mettre en œuvre un plan de réduction des coûts, car 65% des Fondateurs interrogés estiment qu’ils ont moins de 6 mois de trésorerie pour la pérennité de leur activité. Un récent article de médium crée par Sequoia Capital les guides vers différents scénarii possibles, en fonction de leur situation.

Un ressenti  des entrepreneurs globalement positif

Si le manque de visibilité concernant leur activité reste d’actualité pour tous les fondateurs et co-fondateurs de start-ups, ces derniers restent pourtant optimistes.

Le déconfinement entraîne en effet un surcroît de croissance de la part des consommateurs. En outre, de nombreux partenariats et rapprochements entre start-ups ont lieu, afin de s’apporter une entre aide mutuelle. Les prises d’informations sur les stratégies adoptées par les autres entrepreneurs génèrent de nouvelles idées, de nouvelles manières de faire, qui peut aussi une nouvelle dynamique dans les équipes.

Pour l’instant, les entrepreneurs préfèrent ne pas favoriser les levées de fonds, et préfèrent se concentrer sur la relance de leur activité et renforçant leur présence sur leur niche, ou en relançant la communication auprès des clients, que son modèle soit BtoB ou BtoC.

De nombreux start-uppers auront donc fait en quelque sorte un stage forcé de survivalisme économique, engendré par une crise sanitaire mondiale inattendue, et sans précédent.

Les salariés, quant à eux, auront pu développer des qualités d’entre aide entre collègues, d’adaptation au contexte. Nombre d’entre eux ont également fait de nombreuses propositions à leur patron pour sauver leur start-up, ce qui impulse dans les équipes un sentiment d’engagement, de collaboration et de créativité beaucoup plus fort, favorable à chacun d’entre eux.

Pour conclure, les jeunes pousses ont donc été confrontées au « baptême du feu ». Dès lors, celles qui ont su s’adapter à cette crise sans précédent pourront désormais considéré qu’elles ont les reins solides pour pouvoir traverser toute épreuve qui peut éventuellement survenir dans une start-up.

Ces dernières, plus que jamais auront confirmé la capacité de leurs salariés à se mobiliser et créer un effet de synergie autour de leur entreprise. L’entreprise, quant à elle, aura développé une capacité de résilience et d’adaptation sans précédent, lui permettant de savoir traverser n’importe quel autre évènement difficile qui se présente à elle.

Dans ce contexte particulier on a pu voir dans l’actualité des start-ups l’exemple de la jeune pousse 1083 qui a su faire passer son activité de la production de jeans à celles de masques, reconnus d’utilité publique, dans ce contexte particulier.

Ces pépites, qu’elles soient Françaises ou internationales, ne cesseront de nous surprendre de par leurs capacités d’adaptation et leur créativité.