Facebook, gage de longévité ?
Une étude américaine a révélé que passer du temps sur Facebook pour entretenir et améliorer ses liens réels aiderait à être en meilleure santé et vivre plus longtemps. Cette étude a été menée durant 6 mois auprès de 12 millions d’usagers du réseau social âgés de 27 à 71 ans. Les données publiques de ces usagers ont été comparées aux dossiers du ministère de la Santé en Californie.
Verdict ? Utiliser Facebook de façon active ou modérée contribue à un taux de mortalité plus bas. Cette corrélation se retrouve également dans le nombre de demandes d’amis : plus celles-ci sont nombreuses, plus le taux baisse. « Les internautes qui ont beaucoup d’amis en ligne sont moins susceptibles de mourir que leurs pairs moins connectés », indiquent les meneurs de l’étude. En bref, les personnes qui sont entourées vivent plus longtemps.
Des résultats à nuancer toutefois : cette observation n’est valable que chez les ceux et celles qui utilisent le réseau pour renforcer et améliorer des liens sociaux de la vraie vie.
En effet, l’un des auteurs, William Hobbs affirme qu’interagir sur Facebook est sain lorsqu’il s’agit d’un usage modéré en complément des interactions dans la vie réelle. Dans des cas extrêmes de personnes passant beaucoup de temps connectées mais sans réelles connexions « pour de vrai », l’association est négative.