L’importance du choix du psychothérapeute en cas de boulimie
Le lieu de la thérapie est un espace de liberté, un endroit où vous réapprenez à avoir des sensations, à exprimer vos sentiments. Au départ, c’est maladroit, mais vous retrouvez le courage de laisser vivre en vous cette part que vous avez tenté d’étouffer. Vous acceptez de relâcher la maîtrise que vous avez sur vous et, du même coup, d’en acquérir une plus grande puisque vous accueillez ce qui vient au lieu d’essayer de l’enfouir.
Ce que vous ne voulez pas voir remonte en vous à des moments inattendus, c’est cela qui est inquiétant. Mais dès que vous pourrez le regarder en face, vous ne serez plus agressé par surprise, vous pourrez traiter la situation en temps voulu et c’est là que vous acquerrez une véritable maîtrise. Lorsque vous vous permettez plus de libertés, il n’y a plus de fruit défendu qui pousse à transgresser les règles que vous vous êtes fixées. Vous pouvez mieux contrôler votre vie. Mais il est plus facile d’oser faire ce pas en étant suivi par un thérapeute que seul, car celui-ci vous soutient.
Comment faire la guerre au gavage lorsqu’on est boulimique ?
Quand les préoccupations de nourriture sont insupportables, il faut se restaurer différemment dans le but de raréfier les crises de boulimie. Il faudra manger modestement, cependant il sera nécessaire de manger correctement, en mettant en petites doses, les substances protéinées et les farineux. Pour parvenir à ce but, en plus du psychothérapeute, l’autocuiseur sera un appareil obligé pour fabriquer à la hâte un repas généreux et harmonieux.
Psychologue, psychiatre ou psychothérapeute ?
Connaissez-vous les différences entre un psychologue, un psychiatre et un psychothérapeute ? Ce n’est pas simple pour vous de vous y retrouver, mais il est très important de comprendre que chacun a sa propre fonction et pourra vous aider à son niveau.
Le psychologue
Il a un diplôme reconnu par l’État. II est formé à l’écoute et à l’aide des personnes en souffrance. Cette écoute est pratiquée pour repérer ce qui n’est pas facilement identifiable dans un discours, chercher ce qu’il y a derrière et pouvoir aider le patient à mieux comprendre ce qu’il vit et à découvrir les ressources qui sont les siennes et sur lesquelles il peut s’appuyer pour avancer.
Le psychiatre
C’est un est médecin. II est donc habilité à prescrire des médicaments lorsque cela est nécessaire. En général, il est moins disponible pour vous écouter car les consultations sont souvent plus courtes et son rôle est plus de comprendre comment il pourrait soulager votre souffrance au travers de produits pharmacologiques que d’en déterminer la cause. En revanche, ses consultations peuvent être remboursées par la Sécurité sociale, ce qui n’est pas le cas pour les psychothérapeutes et les psychologues.
Le psychothérapeute
On devrait plutôt dire les psychothérapeutes car il n’existe pas une psychothérapie mais plus de quatre cents, la plus connue étant la psychanalyse. II n’y a pas de diplôme reconnu par l’État, mais l’Union européenne réfléchit à une norme qui éviterait la prolifération de charlatans. Les thérapeutes ont suivi une formation à durée variable selon la thérapie qu’ils pratiquent (de quelques Week-Ends à plusieurs années) et proposent des techniques précises pour vous aider à aller mieux : relaxation, ateliers d’art-thérapie, techniques pour travailler sur l’expression des émotions. A vous de bien vous renseigner lorsque vous rencontrez quelqu’un pour vous faire aider. Vous pouvez notamment contacter des associations qui vous donneront des conseils. Les psychologues et les psychiatres peuvent avoir une double formation, c’est-à-dire qu’en plus de leur formation de base ils se sont initiés à la pratique d’une thérapie.