Quelles sont les charges à payer pour un auto entrepreneur ?
Bénéficiant d’un régime micro-social intéressant, les auto-entrepreneurs versent des charges allégées. Le montant à régler dépend de leurs chiffres d’affaires et de leurs secteurs d’activité. Si vous souhaitez lancer dans une auto-entreprise, il convient de connaître les charges que vous aurez à payer.
Les charges bancaires
L’auto entrepreneur est amené à payer les charges bancaires. Celles-ci comprennent tous les frais relatifs à la tenue du compte et aux autres services tels que l’affacturage, les frais du compte, etc. La taille de l’auto-entreprise, ses besoins ainsi que ses activités déterminent les frais bancaires. En revanche, il est possible de faire une négociation de réduction pour minimiser vos dépenses.
Les frais d’expert-comptable
Les honoraires de votre expert-comptable ne sont pas fixes. Ceux-ci varient en fonction du nombre d’opérations et de votre volume d’activité. Pour déterminer les charges à payer pour ces professionnels, il faut également prendre en compte l’ampleur de leurs missions ainsi que le nombre de leurs interventions au cours de l’année.
La cotisation foncière des entreprises
La contribution économique territoriale présente deux composantes, notamment le CVAE et la CFE. Ce dernier est basé sur vos biens qui sont soumis à une taxe foncière. Celle-ci est donc due dans la commune où votre micro-entreprise est installée. Elle doit être payée régulièrement par un auto entrepreneur, quelle que soit sa nationalité, son secteur d’activité ou encore son régime d’imposition. Cependant, la charge due dépend du chiffre d’affaires que vous réalisez. Si votre recette est par exemple inférieure à 5 000 euros, votre entreprise sera exonérée de la CFE. En règle générale, la commune fixe préalablement le taux de CFE. La valeur du bien immobilier que vous utilisez pour exercer votre activité doit être également prise en compte pour calculer la CFE.
Les frais liés aux assurances responsabilités civiles
Comme toute entreprise, les auto-entreprises peuvent être responsables des accidents, des dommages immatériels ou matériels tout au long des activités. Elles sont donc dans l’obligation de réparer tous les dommages. Ceux-ci peuvent présenter des coûts importants. Pour garantir les grandes conséquences financières, il est important de souscrire à une assurance responsabilité civile. Actuellement, plusieurs assureurs proposent des services pour permettre à une micro-entreprise d’assumer facilement la prise en charge de chaque dommage afin de pérenniser ses activités.
La taxe pour frais de chambre consulaire ou TFCC
Il s’agit d’une taxe servant à financer les différentes chambres consulaires. Si vous n’êtes pas inscrit à l’URSSAF, notez que vous êtes redevable de cette TFCC. Recouvrée par la même occasion que vos cotisations sociales, cette dernière dispose des taux plus faibles. Ceux-ci dépendent de l’immatriculation de votre micro-entreprise.
Auto-entreprise, quelles sont ses charges fiscales ?
Soumis au régime fiscal, le micro-entrepreneur est tenu de faire une déclaration de ses revenus en se basant sur son chiffre d’affaires encaissé annuel par an. Toutefois, il a le droit de choisir un prélèvement considéré comme libératoire. Dans ce cas, l’impôt sur le revenu est recouvré avec vos cotisations sociales.
Les charges relatives aux formations professionnelles
Les entrepreneurs cotisent pour une CFP ou formation professionnelle auto-entrepreneur. Si les formations que vous suivez sont éligibles au financement, sachez qu’il est possible de se rapprocher de vos fonds d’assurances. Le taux de vos cotisations varie en fonction de la nature de votre activité. Calculé également en pourcentage de votre chiffre d’affaires, celui-ci est plus faible. Par exemple, pour les professionnels libéraux, ce taux peut être de 0,20 %, 0,10 pour les commerçants.
Les charges sociales
L’auto-entrepreneur a le choix entre l’activité à titre complémentaire ou l’activité à titre principal. Dans ces deux cas, le dirigeant doit s’affilier au régime social des travailleurs indépendants. Il peut donc faire une affiliation auprès d’un organisme d’assurance-maladie, plus particulièrement celui qui est conventionné par le RSI. Les charges sociales de cette forme d’entreprise peuvent couvrir les prestations de bases comme les allocations familiales et l’assurance maladie-maternité. Elles couvrent également la formation professionnelle, la retraite de base ou la retraite complémentaire obligatoire, sans oublier les indemnités journalières. Le régime invalidité et décès fait également partie du forfait social d’un auto-entrepreneur.
La cotisation à la CGS/CRDS est aussi obligatoire pour un auto-entrepreneur. Il est à préciser que ce dernier ne peut pas profiter d’une couverture contre le risque de chômage. Néanmoins, il peut souscrire une assurance prévoyance pour se protéger en cas d’une cessation d’activité. Bref, vous n’avez pas à régler des charges sociales si vous ne pouvez pas réaliser de chiffre d’affaires.
Comment l’auto-entrepreneur règle-t-il ses charges sociales ?
Le paiement des charges sociales peut être effectué tous les mois ou tous les trimestres. L’auto-entrepreneur doit donc fixer ceci dans son cahier de charge. Il doit en même temps déclarer la totalité de sa cotisation sociale à régler sur un formulaire. Celui-ci put être effectué sur un papier ou en ligne. Si vous choisissez la télédéclaration, vous pouvez demander l’ordre de télé règlement pour vous acquitter de ce montant.